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0f%20minor
6h du matin. Le soleil se lève. Le ciel rougeoit. Les nuages prennent des couleurs d'arc en ciel..
Je m'étire doucement. Comme un chat.
Chaque muscle doucement s'étire, le sang accélère sa course le long de mes veines... la peau diaphane pendant la nuit rosit un peu.
Il fait doux. C'est un matin de Juin. Un oiseau siffle au loin.
Le soleil éclaire maintenant la commode... un rayon de lumière sur le bois sombre... La nuit fut courte... mais belle, intense et chaude.
Une main se pose sur mon ventre... sa main.. forte et douce à la fois..
Dois je fermer les yeux et faire celle qui dort ou tourner la tête vers lui et de mon sourire l'inviter à poursuivre son exploration...
Je vais fermer les yeux... attendre ce qu 'il va faire... respirer doucement... ne pas lui montrer tout de suite l effet de sa main sur mon ventre...
Il hésite... quelques secondes mais qui semblent durer des heures... ne pas bouger.. ne pas onduler un peu le ventre.. ne pas le mettre sur la piste... attendre...
lui faire croire que non je ne suis pas éveillée
ne pas lui montrer que j'ai envie
envie de sentir sa main remonter lentement jusqu'à mes seins
sentir ses doigts les frôler
glisser autour d un teton
le faire se dresser
puis voir sa main redescendre sur le ventre
ses doigts tourner autour de mon nombril
glisser le long de la hanche
frôler le haut de la cuisse
revenir lentement à l 'intérieur de la cuisse et venir se poser comme un papillon de nuit
tressaillir lorsque la main se pose... là... et entre ouvrir un peu plus les cuisses... pour lui laisser le passage...
non, ne pas bouger... attendre...
... ce qu il va faire...
Sa main frisonne. Ou est ce moi?
Le rayon de lumière a quitté la commode, c'est une raie au plafond... séparant en deux ce ciel de lit... deux morceaux... deux visages... coté lumière et côté ombre... comme nous tous... lumineux
et rieur ou triste et empli de larmes...
Mes yeux sont clos
Ma respiration lente
J'attends...
Sa main tourne doucement , en rond, sur mon ventre
Peu à peu le cercle s'élargit
Du tour du nombril, elle tourne de la taille frôle le haut du pubis, revient sur l autre côté de la taille passe sous mes seins...
Contrôler ma respiration, ne pas lui laisser voir le trouble qui s'empare peu à peu de moi... le laisser douter encore un peu de l effet qu il produit sur moi
Le matelas se creuse un peu, il a bougé.
Sous l'effet de son poids... il est allongé sur le coté, sa tête appuyée sur une main, il continue sa caresse et regarde mon corps
Je le vois, à travers mes yeux mi clos...
Regard d'épervier, prêt à fondre sur sa proie... il ausculte ma peau de son regard et attend le moindre signe... aux aguets...
Sa main remonte lentement
Sein droit, il le regarde du bout de doigts
Je contrôle ma respiration mais un téton me trahi... il dresse fièrement sa tête, semblant vouloir lui dire 'oses si tu le peux, je n'ai a pas peur de toi'
Sourire aux lèvres, l'épervier a compris... la proie est à lui... la main recule... le téton tressailli.. sa bouche l a capturé...
premier soupir...
Sa bouche abandonne le téton
Le laissant humide, dressé... comme en apesanteur...
Deux doigts le pince comme pour le faire atterrir
La bouche s'empare de l'autre, le faisant à son tour connaitre la joie de l'élévation...
Un instant j ouvre les yeux
Le rayon lumineux a disparu, la chambre entière rougeoit
Lumière dorée sur peaux mêlées...
Chopin n'est pas loin...
Epervier devient musicien...
Oublies tes gammes et rend moi symphonie
Douce mélodie finissant en double cris...
La bouche repart, reprend son envol
Se repose doucement en legères vagues de baisers déposés ... comme de petits nuages... de douceur
Un à un je les sens et mon corps s'abandonne
Cotes une à une embrassée ... taille se cambre
la bouche poursuit son chemin...
Ventre qui frisonne
Bassin qui me trahit et ondule sous l'effet de la bouche...
Mon Dieu... non que jamais elle ne s arrête...
Ses deux mains se posent
effleurent mes hanches avec douceur
Dix doigts jouent sur ma peau
le toucher du pianiste
et la force de l épervier
Avec douceur et doigté, elles viennent écarter mes cuisses...
L'instant est là, pause, soupir
Allegro mais non troppo
Attends encore un peu...
Un silence avant l'aveu...
Un je t aime murmuré...
à peine chuchoté...
Son souffle entre mes jambes
mes mains, mes jambes tremblent...
Sa bouche se dépose
pour cueiilir cette rose à peine éclose
et déjà tout emplie de rosée du matin
matin doux, matin coquin...
Bouche poursuit ton oeuvre
Chopin est là
Redonne lui voix....
Sa bouche s ouvre
Sa langue découvre et commence son voyage
Visite, s'attarde, redevient sage
L'oeil de l'épervier veille
scrute chaque mouvement de bassin
appuie la langue ou la retient
Petits frôlements, petites tapes
Un premier cri ... lui échappe
Ses mains le cherchent
Rêve,illusion ou corps réel près d'elle...
Cheveux qu'elle frôle de ses doigts
en murmurant .... prends moi...
Mais ce n'est que le début de la gamme...
il ne rend pas encore ses armes
Sa bouche recule
Son visage se relève
Première trêve
Assis entre ses jambes... il la regarde... premier sourire du matin
Respiration coupée... arrêt... sur image
ou écriture de la seconde page....
Chopin s'éteint...
l'Epervier prend sa place
Assis son regard plonge dans le sien
à l instant où il plonge entre ses reins...
Elle le reçoit, oublies Pudeur et Sommeil
Chaque mouvement en elle l'emporte comme une vague...
Elle quitte le monde des humains
Elle attrape ses mains
et accompagne chaque mouvement, doux balancement...
Allegro, fortissimo
Oh oui poursuit ta composition
Oublies Chopin devient Bach...
Plein de passion à la limite de l oraison...
'Viens, prends moi encore..."
Yeux au plus profond de mon regard
Replonges en moi
Sans nous quitter de l'oeil
Peau à peau, coeur à coeur, viens
Simplement, sans artifice, comme à l'aube des temps
Serres mes mains plus fort
Fais moi gouter à cette petite mort
Fais moi m'embraser
M'envoler
Crier à toute voix
comme si c'était ma première fois...
Plonges dans mes reins
Visite mon Royaume
Mon bassin s'anime d'une nouvelle vie
Il accompagne et vient même s emparer lui même de ta cime
Oh Dieu... je suis perdue... le temps n'existe plus...
Accélère encore
Prends moi plus fort
Plus profond, oui comme ça
je relève mes jambes, les pose sur tes epaules
Ouiiiiiiiii aimes moi
rends moi folle, frivole
Fais que je ne pense plus, que plus rien n'existe
Hormis toi en moi, moi en toi
Plus rien plus de bruits, que nos deux cris
Viens... je suis prête...
Le Ciel s'ouvre
Il naît du plus profond de moi
ce n'est pas qu'un simple émoi
mais un cri, le Cri Premier
Cri premier pour effet secondaire
Cri premier pour se laisser faire
Cri premier pour que tu exploses en moi
Cri premier à jamais être à toi...
Accéleres en moi
Possédes moi
Orgasmes moi
Prends moi encore
J'ouvre les bras
calines moi...
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