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  • 18/02/1971
Jeudi 25 octobre 4 25 /10 /Oct 21:22
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Soraya regardait cet homme qui lui disait ces mots si durs à entendre    
Des mots si durs dans un regard si tendre    
L'emissaire qui se tenait devant elle avait le pouvoir de la tuer    
Et pourtant elle aurait facilement pu l'aimer    
     
Un regard noir qu'elle aurait voulu rieur    
Une bouche forte d'où naitrait un sourire enjoleur    
Deux mains puissantes qui pourraient caresser    
mais capables pourtant en une pression de la tuer    
     
Elle écoutait l'emissaire avec calme et sans bouger    
Puis lorsqu'il eut fini de s'exprimer    
Soraya ouvrit la bouche et lui demanda:    
"Emissaire quel nom ta mère à ta naissance te donna?"    
   
Soraya je me nomme Selim dit l'emissaire en souriant  
et j'ai fonction d'intendant au Palais du Sultan  
mais mon rôle va au delà de ça, il est tard  
pour le moment manger et buver avant notre départ  
 
Soraya prit un morceau de pain et le trempa      
dans l'assiette posée devant elle et mangea      
Lentement l'assiette de tajine elle termina      
puis une tasse de thé à la menthe elle avala    
   
Il marcha devant elle à travers les couloirs de l'arene    
Ils se trouverent dehors sans peine    
La nuit était tombée et la ville dormait    
Selim l'aida à monter dans la nacelle qui sur un chameau Soraya attendait    
     
Le chameau en deux mouvement de balancier se releva    
Selim à son tour sur le sien monta    
Puis il fit signe de la main et la caravane s'anima    
La longue marche vers le Palais du Sultan commenca...    
   
La Caravane se composait de douze chameaux    
Sur eux étaient attachés pour le Sultan Mille cadeaux    
De la Soie et des épices venus d'Inde, du vin venu de France,    
Des bijoux ciselées en Espagne, du savon parfumé de Florence    
   
Selim avait cherché toutes les raretés pour le Sultan    
Il y avait passé du temps et investi tout l'argent    
Qu'il avait pris avant son depart et esperait    
Que le Sultan serait heureux de ce qu'il rapportait    
   
Le Sultan aime les belles et rares choses    
Il aime la Guerre, les batailles mais aussi les roses    
Et toutes les inventions que l'Europe crée    
Il les veux aussitôt dans son Palais  
   
Selim doit donc à chacun de ses voyages  
Courir partout pour trouver tous les objets aux milles usages  
Dont le Sultan a entendu parler et rêve d'essayer  
Le Sultan est parfois un enfant et plus le roi si detesté  
   
Le peuple voit en lui la main qui frappe et qui punit  
Mais Selim sait qu'au fond de son Palais souvent Le Sultan s'ennuie  
A sa place il est seul et n'a autour de lui que des gens qui le flattent  
Mais personne qui ne lui tient tête et lui donnerai envie de se battre  
   
Tous et toutes sont prets à lui donner leur vie  
Les hommes à la Guerre, les femmes dans son lit  
Mais il n'y a que lorsqu'il ouvre les present que Selim lui tend  
Que Selim voit en lui un homme enfin vivant  
   
L'ennui dans ce Palais à chaque minute le guette  
alors pour oublier du monde il part à la conquête  
Il multiplie les guerres et verse partout le sang  
Pour se donner l'illusion d'être un Dieu vivant  
 
La caravane avance lentement, sans un bruit  
Soraya sous sa nacelle reflechit  
Elle tente d'imaginer le Palais et sa population  
Quelle place y aura-t-elle dans cette nouvelle prison  
   
Mais le balancement du chameau la berce lentement  
et bientôt ses paupieres se ferment doucement  
Son esprit s'envole loin de la caravane et du Palais  
Elle rêve de son frère Asha et de sa mère Yasmée .
Par Limitedelamour - Publié dans : roman erotique
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Mercredi 24 octobre 3 24 /10 /Oct 20:33
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Voyant que Soraya ne se reveille toujours pas

Il frappe dans ses mains et demande d'une forte voix
"Un medecin. Maintenant", le serviteur s'incline et part en courant
Il va chercher le medecin demandé et revient transpirant  
 
"Le médecin est ici", l'homme s'apprôche du lit tête baissée
Sorya  est étendu, il prend doucement son poignet  
Puis releve la tête, demande du thé
Il verse la potion dans le verre qui lui est présenté
 
L'emissaire du Sultan souleve la tête de Soraya avec délicatesse
A travers ses lévres entrouvertes, il fait couler le breuvage contre cette faiblesse
La potion coule dans la gorge de Soraya et bientôt
L'emissaire la voit ouvrir les yeux et lui dit aussitôt
 
"Il nous faut prendre la route des ce soir
Vous allez manger un peu et boire
Puis nous partirons, la caravane attend
et il ne faut pas faire attendre le Sultan!"
 
Mangez, buvez sans vous priver et pressez vous
Vous devez reprendre apparence humaine et surtout
N'oubliez pas qu'à partir de cet instant  
Vous êtes la propriété de notre Sultan
 
Votre vie est à lui à compter de ce jour et pour l'éternité
Vos envies n'existent plus, arrêtez de réver
Hormis à son bon plaisir vous ne devez avoir aucune autre pensée
Votre vie ou votre mort sera par lui seul décidé
 
Mon rôle est jusqu'à son harem de vous accompagner
Si jamais vous tentez de fuir, je vous ferai tuer
Aucun homme ne doit plus, hormis moi, vous apprôcher
Vous êtes maintenant Fille du Gynecée
Par Limitedelamour - Publié dans : roman erotique
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Lundi 22 octobre 1 22 /10 /Oct 19:09
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La clameur dans les gradins montent sans fin, les gens crient  

On entend "c'est choquant, indecent un tel prix"  
C'est le prix d'un régiment de guerriers  
puis le silence tombe d'un coup quand Daoud dit "adjugé"  
   
Vers l'homme debout tous les regards se tournent  
Puis une voix demande "Prouvez que vous pouvez honorer ce reglement"  
Comment? Qui a osé remettre en question la parôle de l'emissaire du Sultan?  
Insulter l'emissaire, c'est l'insulter à travers lui! Un bruit sec dechire les tympans  
Les archets ont lancé leur fleche, l'homme qui a prononcé cette insulte, tombe au sol baignant dans son sang  
 
Soraya pousse un cri perçant  
Et tombe evanouie sur le sol, le visage blanc  
Elle est sans reaction comme en apesenteur  
Serait elle morte de peur..  
 
La nuit est tombée sur El Djezair  
L'ai embaume l'encens et la myrrhe  
Les marchands sont rentrés, les poches pleines et content  
La Ville s'endort lentement, le ciel allume ses diamants  
 
Mais où est Soraya, Fleur d'Esmé, l'esclave si recherchée..
 
Soraya, évanouie a été emmenée
Hors de l'arene, mais pas dans un palais
Non, on l 'a deposé dans une arrière salle du marché
Là, au dessus de son visage un homme est penché
 
C'est l'emissaire du Sultan qui la veille
Silencieux, le regard fixé sur elle

Il guette l'instant où elle ouvrira les yeux
et où il pourra remercier Dieu
Par Limitedelamour - Publié dans : roman erotique
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Dimanche 21 octobre 7 21 /10 /Oct 11:30
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Derrière la porte un bruit digne d un jour de folie  

Elle perçoit des rires, des chiffres, des cris  
On dirait que derrière cette porte se trouve une ville entière  
Ele tremble de voir et espère devoir entrer la dernière  
   
Le marchand se retourne et lui dit "Tu marches devant moi  
Une fois au milieu de l'arene, je parlerai pour toi  
Gares à toi si tu veux fuir, en haut des gradins se trouvent les archets  
Si tu tentes de t'echapper, ils t abattront sans aucune pitié"  
   
Soraya inclines la tête et avance  
Le marchang la suit, pour lui c'est jour de chance  
Il espère d'elle tirer un bon prix  
Peut être 500 piastres ou plus si Allah est avec lui..  
 
Encore un pas, la porte est franchie    
Jamais elle n'a vu autant de gens en un lieu reunis    
Sur les gradins des centaines d hommes    
Un mélange de parfums, de sueur, d'écuries se melent et l assome    
   
Le marchand la pousse vers le milieu de l'arene    
"Redresses toi et marche droit la belle!"    
Ca y est, elle est au milieu sous leur regard exposée    
Une voix se lève et dit : "Soraya, fleur du village d'Esmé"...  
   
"16 ans, dentition compléte,    
Vierge et bien faite  
Moi, Daoud, marchand et propriétaire de cette beauté  
J'ouvre l 'enchere à 200 piastres, c'est donné"  
   
Soraya ne sait plus où regarder  
Les chiffres fusent autour d'elle, Daoud la regarde amusé  
Elle entend mille piastres et l enchere continue  
Puis une voix tonne "on veut la voir nue!"  
 
Soraya en entendant ces mots frémit de tout part  
Ils veulent me dévêtir et m'exposer à leur regard  
Ses yeux se gorgent de larmes et son corps est pris de tremblements  
Comment trouver la force de supporter ce nouveau tourment  
 
Daoud s'approche et d'un geste ouvre la robe qui tombe au sol en corolle  
Elle se retrouve nue, rougissante et son cœur s’affole  
Oublier les cris et les voix qui l’entourent  
Elle n’est plus là, elle veut oublier ce jour  
 
L’enchère se poursuit, les chiffres montent  
2000, 3000..5000..7000.., la foule gronde  
Daoud a le regard fixe et la respiration en suspend  
Il regarde l’arène et d’un coup devient tout blanc…
 
Là au milieu des travées de l'arene, il est présent
Au sein de ces ventes, on le voit rarement
Il préfere chasser les plus rares pièces du marché
En les achetant dans le plus grand secret  
 
Pourquoi aujourd'hui s'est il deplacé lui même ici  
Et Daoud a t il bien entendu ce qu'il a dit
Mais il ne peut se tromper, l'arene gronde
Jamais il n'aurait cru vivre dans sa vie une telle seconde..
 
Là, debout devant tous, il a clamé à haute et intellegible voix
Par Allah, Daoud croyant rêver, s'en pince le bras
Il se tourne vers Soraya et la regarde d'un nouveil oeil
Esclave elle est, et pourtant devant elle, à genoux il tremble comme une feuille...
Par Limitedelamour - Publié dans : roman erotique
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Samedi 20 octobre 6 20 /10 /Oct 22:28

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Main dans la main dans la rue
Les voyez vous passer enlacés sans retenue
Une main enserrant la taille, l'autre sur la fesse
Ils marchent du même pas, sans stress
 
Autour d'eux la Foule, le bruit de la Ville
Mais ils n'entendent rien, droit devant eux ils filent
Ou vont ils de ce pas pressé
Ils vont dans leur nid s'aimer
 
A chaque pas qui les en approche
Leur coeur bat comme une cloche
Ils imaginent deja le moment venu  
Ou face à face ils se retrouvent le coeur et le corps mis à nu
 
Les mots deviendront inutiles, les mains prendront la parole
Des arabesques douces aux caresses les plus folles
Chaque sentiment sous les doigts de l'Autre prendront vie
Amour, Joie, Douceur, Plaisir, toutes leurs envies
 
Leur deux corps unis fusionneront en un seul
Leur deux corps epuises sur les draps retombront tels deux linceuls
De leur gorge, le Plaisir dans le Ciel sera expulsé
Et y restera gravé pour l'Eternité

Par Limitedelamour - Publié dans : Poemes
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Samedi 20 octobre 6 20 /10 /Oct 22:24

 

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Depuis le début tu m'as menti
mon coeur s est brisé
comme un oisillon tombé du nid
à jamais j’ai la nausée
 
Pourtant dans mon ciel  
tu étais un ange
je vivais un amour démentiel
ton nom à mon cœur n'était que louange
 
tu as joué et j'ai perdu
ma poésie, mes illusions
un à un mes rêves d alors tu as pendu
mon amour ma douce passion
Par ta faute j’ai erré dans le néant
 
tu ne sera même plus une trève  
une parenthèse d'un ciel lointain
et même si j'en crève
Aujourd’hui et pour toujours  
tes souvenirs, à jamais, je les enterre  
Dusse je ma mémoire tuer jour après jour…
 
Face à l’amour sincère tu as préféré mentir
Jour après jour en plongeant tes yeux dans les miens
Et comme un Dieu Romain contemplant son Empire
Derrière toi tu as laissé ruines et chagrin
 
J’ai a plongé dans le néant mais renait tel le Phenix
Et même s’il lui faut 100 ans j’ oublierai ce nom
Ce nom que j’ai béni tant de fois  
Ce nom qui n’existait pas
 
Tu es reparti sur ta route à la recherche d’une nouvelle proie
Chopin est mort, l’Epervier l’a tué sans le moindre émoi
Dieu fasse que tu vives mille ans encore
Mais qu’à jamais il te prive d’un amour sincère le plus beau des trésors  
 
Dieu fasse que mille femmes tombent dans tes bras
Te disent mille fois je t aime et filent loin de toi
Que tu sentes pour la première fois
Ce que c’est que de n’être pour les autres qu’une proie..
 
Que tu te remémores chaque mot par elles prononcées
Chaque geste par elles sur ta peau déposé
Et que ton cœur tordu de douleurs comprenne
Que tout cela était faux comme tu le fus toi même..
 
Il existe un mot pour les gens comme toi
Un mot pour décrire ce que tu fus avec moi
Un mot que je ne prononcerai pas
Mais qu’une autre chantera …
 
http://fr.youtube.com/watch?v=NXyJF0W_ku8

Par Limitedelamour - Publié dans : Poemes
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Samedi 20 octobre 6 20 /10 /Oct 22:10

 

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Hmm....Allonge toi  ...    
Un peu d'huile d'argan...      
Une peau devoilée ...    
Ca y est du bout des doigts,    
Le massage va commencer...    
     
Départ du cou... du bout des doigts,      
Descente lente vers les epaules,    
Puis je continue encore plus bas ..    
votre peau mes cheveux frolent...    
   
Mes mains se rapprochent lentement    
Descendent le long de votre dos    
Puis, peu à peu en petits ronds,    
Jusqu'à vos reins passent mes mains doucement    
   
Après mes cheveux, mes seins frôlent    
Vos hanches et le haut de vos cuisses,    
Mes mains continuent leur rôle    
Quand entre vos lèvres j'entends "quel délice"...    
   
Mes doigts poursuivent leur escapade    
Elles dansent, effleurent sans arrêt    
Des cuisses jusqu'à vos mollets    
Faisant perdre à votre peau cette couleur fade    
Jusqu'au frisson de votre corps complet    
Enfin mes mains partent de votre corps    
Car après avoir gouté à la douceur de votre peau    
C'est ma bouche qui veut poursuivre le sort    
par le dépôt de baisers chauds...    
   
Un à un elle dépose des bout des cieux    
Sur votre dos, vos épaules, votre cou    
Jusqu'à ce que vous murmuriez cet aveu    
"Dieu, vous me rendez fou.."    
   
   
Mais le massage bientôt finira    
et de ce rêve, le soleil vous éveillera...         
   

Par Limitedelamour - Publié dans : Poemes
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Samedi 20 octobre 6 20 /10 /Oct 21:58
http://www.radioblogclub.fr/open/1 [...] 0f%20minor
 
6h du matin. Le soleil se lève. Le ciel rougeoit. Les nuages prennent des couleurs d'arc en ciel..  
Je m'étire doucement. Comme un chat.  
Chaque muscle doucement s'étire, le sang accélère sa course le long de mes veines... la peau diaphane pendant la nuit rosit un peu.    
Il fait doux. C'est un matin de Juin. Un oiseau siffle au loin.  
Le soleil éclaire maintenant la commode... un rayon de lumière sur le bois sombre... La nuit fut courte... mais belle, intense et chaude.  
Une main se pose sur mon ventre... sa main.. forte et douce à la fois..    
Dois je fermer les yeux et faire celle qui dort ou tourner la tête vers lui et de mon sourire l'inviter à poursuivre son exploration...  
   
Je vais fermer les yeux... attendre ce qu 'il va faire... respirer doucement... ne pas lui montrer tout de suite l effet de sa main sur mon ventre...  
   
Il hésite... quelques secondes mais qui semblent durer des heures... ne pas bouger.. ne pas onduler un peu le ventre.. ne pas le mettre sur la piste... attendre...  
lui faire croire que non je ne suis pas éveillée  
ne pas lui montrer que j'ai envie  
   
envie de sentir sa main remonter lentement jusqu'à mes seins  
sentir ses doigts les frôler  
glisser autour d un teton  
le faire se dresser    
puis voir sa main redescendre sur le ventre  
ses doigts tourner autour de mon nombril  
glisser le long de la hanche  
frôler le haut de la cuisse  
revenir lentement à l 'intérieur de la cuisse et venir se poser comme un papillon de nuit    
tressaillir lorsque la main se pose... là... et entre ouvrir un peu plus les cuisses... pour lui laisser le passage...  
   
non, ne pas bouger... attendre...  
   
... ce qu il va faire...
 
Sa main frisonne. Ou est ce moi?  
Le rayon de lumière a quitté la commode, c'est une raie au plafond... séparant en deux ce ciel de lit... deux morceaux... deux visages... coté lumière et côté ombre... comme nous tous... lumineux et rieur ou triste et empli de larmes...  
   
Mes yeux sont clos  
Ma respiration lente  
J'attends...  
   
Sa main tourne doucement , en rond, sur mon ventre  
Peu à peu le cercle s'élargit  
Du tour du nombril, elle tourne de la taille frôle le haut du pubis, revient sur l autre côté de la taille passe sous mes seins...  
   
Contrôler ma respiration, ne pas lui laisser voir le trouble qui s'empare peu à peu de moi... le laisser douter encore un peu de l effet qu il produit sur moi  
   
Le matelas se creuse un peu, il a bougé.    
Sous l'effet de son poids... il est allongé sur le coté, sa tête appuyée sur une main, il continue sa caresse et regarde mon corps  
Je le vois, à travers mes yeux mi clos...  
Regard d'épervier, prêt à fondre sur sa proie... il ausculte  ma peau de son regard et attend le moindre signe... aux aguets...    
   
Sa main remonte lentement  
Sein droit, il le regarde du bout de doigts  
Je contrôle ma respiration mais un téton me trahi... il dresse fièrement sa tête, semblant vouloir lui dire 'oses si tu le peux, je n'ai a pas peur de toi'  
   
Sourire aux lèvres, l'épervier a compris... la proie est à lui... la main recule... le téton tressailli.. sa bouche l a capturé...  
   
premier soupir...
 
Sa bouche abandonne le téton  
Le laissant humide, dressé... comme en apesanteur...  
Deux doigts le pince comme pour le faire atterrir  
La bouche s'empare de l'autre, le faisant à son tour connaitre la joie de l'élévation...  
   
Un instant j ouvre les yeux  
Le rayon lumineux a disparu, la chambre entière rougeoit  
Lumière dorée sur peaux mêlées...  
Chopin n'est pas loin...  
   
Epervier devient musicien...    
Oublies tes gammes et rend moi symphonie  
Douce mélodie finissant en double cris...  
 
La bouche repart, reprend son envol  
Se repose doucement en legères vagues de baisers déposés ... comme de petits nuages... de douceur  
Un à un je les sens et mon corps s'abandonne  
 
Cotes une à une embrassée ... taille se cambre  
la bouche poursuit son chemin...  
Ventre qui frisonne  
Bassin qui me trahit et ondule sous l'effet de la bouche...  
Mon Dieu... non que jamais elle ne s arrête...
 
Ses deux mains se posent  
effleurent mes hanches avec douceur  
Dix doigts jouent sur ma peau  
le toucher du pianiste  
et la force de l épervier  
Avec douceur et doigté, elles viennent écarter mes cuisses...  
L'instant est là, pause, soupir  
Allegro mais non troppo  
Attends encore un peu...  
Un silence avant l'aveu...
 
Un je t aime murmuré...  
à peine chuchoté...  
Son souffle entre mes jambes  
mes mains, mes jambes tremblent...  
Sa bouche se dépose  
pour cueiilir cette rose à peine éclose  
et déjà tout emplie de rosée du matin  
matin doux, matin coquin...  
 
Bouche poursuit ton oeuvre  
Chopin est là  
Redonne lui voix....
 
Sa bouche s ouvre  
Sa langue découvre et commence son voyage  
Visite, s'attarde, redevient sage  
L'oeil de l'épervier veille  
scrute chaque mouvement de bassin  
appuie la langue ou la retient  
Petits frôlements, petites tapes  
Un premier cri ... lui échappe
 
Ses mains le cherchent  
Rêve,illusion ou corps réel près d'elle...  
 
Cheveux qu'elle frôle de ses doigts  
en murmurant .... prends moi...  
 
Mais ce n'est que le début de la gamme...  
il ne rend pas encore ses armes  
 
Sa bouche recule  
Son visage se relève  
Première trêve  
Assis entre ses jambes... il la regarde... premier sourire du matin  
Respiration coupée... arrêt... sur image  
ou écriture de la seconde page....
 
Chopin s'éteint...  
l'Epervier prend sa place  
Assis son regard plonge dans le sien  
à l instant où il plonge entre ses reins...  
 
Elle le reçoit, oublies Pudeur et Sommeil  
Chaque mouvement en elle l'emporte comme une vague...  
Elle quitte le monde des humains  
Elle attrape ses mains  
et accompagne chaque mouvement, doux balancement...  
 
Allegro, fortissimo  
Oh oui poursuit ta composition  
Oublies Chopin devient Bach...  
Plein de passion à la limite de l oraison...  
'Viens, prends moi encore..."
 
Yeux au plus profond de mon regard  
Replonges en moi  
Sans nous quitter de l'oeil  
Peau à peau, coeur à coeur, viens  
Simplement, sans artifice, comme à l'aube des temps
 
Serres mes mains plus fort  
Fais moi gouter à cette petite mort  
Fais moi m'embraser  
M'envoler  
Crier à toute voix  
comme si c'était ma première fois...  
Plonges dans mes reins  
Visite mon Royaume  
Mon bassin s'anime d'une nouvelle vie  
Il accompagne et vient même s emparer lui même de ta cime  
Oh Dieu... je suis perdue... le temps n'existe plus...
 
Accélère encore  
Prends moi plus fort  
Plus profond, oui comme ça  
je relève mes jambes, les pose sur tes epaules  
Ouiiiiiiiii aimes moi  
rends moi folle, frivole  
Fais que je ne pense plus, que plus rien n'existe  
Hormis toi en moi, moi en toi  
Plus rien plus de bruits, que nos deux cris  
Viens... je suis prête...  
Le Ciel s'ouvre  
Il naît du plus profond de moi  
ce n'est pas qu'un simple émoi  
mais un cri, le Cri Premier
 
Cri premier pour effet secondaire  
Cri premier pour se laisser faire  
Cri premier pour que tu exploses en moi  
Cri premier à jamais être à toi...
 
Accéleres en moi  
Possédes moi  
Orgasmes moi  
Prends moi encore
 
J'ouvre les bras  
calines moi...
Par Limitedelamour - Publié dans : Poemes
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Samedi 20 octobre 6 20 /10 /Oct 13:54
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Elles poussent Soraya au fond précipitamment  
Lui demande d'ôter tous ses vétements  
Soraya s'excute regardant autour d'elle sans alarme  
Reconnaissant les mosaïques des Hammans...  
 
Une des femmes passe derrière elle, une brosse à la main  
Elle lui enduit son dos de savon noir dans un mouvement sans fin  
L'autre face à elle répête les mêmes gestes avec ardeur  
Toutes deux frottent sa peau pendant près d'une heure  
 
Puis la plus grande s'apprôche et sur elle verse un baquet d'eau chaude au dessus de sa tête  
De l'eau pur ruiselle sur son corps après trois jours entiers de disette  
La seconde s'apprôche et lui lave les cheveux  
Qui coulent en cascade dans son dos, une onde noire aux reflets bleus  
 
Corps et cheveux lavés, elles la font passer dans la pièce à côté  
Pièce chaude du hamman, pièce pour vider son âme  
La chaleur fait son oeuvre, Soraya se détend  
Berçée par le massage des deux femmes et leur chant  
 
Elle chantent une berceuse d'autrefois  
Voulant lui faire oublier ce qui l'attend là bas  
Une fois sortie du hamman et habillée  
Lorsqu'aux yeux de tous les acheteurs , elle sera exposée  
 
Puis elles la relèvent, entourent son corps d'un voile  
La font passer dans une pièce au décor oriental  
Deux tapis noués à la main au sol,  
des coussins aux couleurs passées, sur un plateau en cuivre un flacon et un bol  
 
Bol empli d'huile, flacon de parfum  
Une l'assoit sur un coussin, lui ôte son voile et passe l'huile de son cou à ses reins  
L'autre, goutte à goutte, verse sur sa peau le parfum au reflets dorés  
Soraya est dans ses pensées, s'interrogeant sur sa destinée  
 
La plus grande empoigne les cheveux de Soraya et les demèle  
Masse noire et bleue, le peigne se noit dans cette chevelure rebelle  
Elle la divise en trois et forme une tresse  
Qu'elle attache en bas avec un lien de laine épaisse  
 
"Léves toi maintenant" lui dit al plus petite, "et ne bouges pas"  
Soraya se lève tête et dos droit  
L'autre apprôche et sur elle referme la robe verte en un instant  
La petite fixe sur ses cheveux le voile et dit "Tu es prête à présent"  
 
Elles sortent de la pièce et reprennent le couloir  
Le marchand est là qui attend la fixant de son regard noir  
"Bien ,elle est présentable", il la tire par le bras et l'emmène  
Elle marche derrière lui, la porte est là, ouverte devant elle..
Par Limitedelamour - Publié dans : roman erotique
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Vendredi 19 octobre 5 19 /10 /Oct 12:26


Soraya regarde une dernière fois les étoiles    
Puis reprends le chemin de la maison cachant son visage sous son voile    
Le chemin est sombre et le village dort    
Elle presse le pas, son regard fixant ses pieds pour faire fuir le mauvais Sort 
   
Encore quelques mètres et elle arrivera chez sa mère    
Elle n’aura pas le temps ce soir de jouer avec son frère    
Depuis quelques pas  quelle étrange sensation    
Quelqu‘un la suivrait-elle où est-ce le fruit de son imagination    
   
Qui suivrait une fille comme elle dans la nuit    
A cette heure tout le monde est chez lui    
Sans doute un mendiant cherchant une obole    
Ou un gamin la prenant pour une folle    
   
Ne pas se retourner juste avancer encore un peu    
La maison est là juste un pas ou deux    
Puis ce sera le calme, la sécurité    
Rentrer et la porte à double tour fermer    
   
Deux pas…. Mais c’est trop tard déjà…    
   
Une main se colle sur sa bouche    
Une autre sa robe touche    
Elle enserre sa taille d’un geste violent    
Et l emporte en un instant    
   
Deux autres mains s’emparent d’elle    
La pousse dans la nacelle    
Les mains liées dans le dos    
Le cheval part au galop    
   
La course folle commence    
Deux jours trois nuits telle est la distance    
Que la caravane parcourt sans un mot    
Soraya ne sait où l’on l’emporte a dos de chameau      
   
Soraya hesite un instant    
Puis de la main ecarte de la nacelle un pan    
Devant elle se dresse les murailles d'une cité    
Elle semble immense et la vie y grouille hiver comme été   
   
Des marchands avancent vers la porte d'entrée    
Leurs chameaux recouverts de paniers remplis en entier    
Des etoffes par centaine, des epices par milliers    
Tous semblent pressés d'entrer dans cette Cité    
   
Soraya tend l'oreille et entend un nom : El Djezair    
Elle tente de se rappeler ses souvenirs    
Elle a deja entendu prononcer dans son village ce nom    
Il faisait rêver et donner aussi le frisson  
   
El Djezair, la ville blanche, au port remplis de cotres  
Lieu de joies pour certains, prison pour d'autres  
Ville où tout l'Orient se retrouvait  
pour trouver les etoffes, les épices et une autre denrée  
   
Denrée plus rare et hautement recherchée  
son nom : l'Esclave à la peau noire, blanche ou dorée  
C'est là que la caravane s'est arretée  
La que débutera pour Soraya sa destinée...  
 
Le marché aux esclaves, le plus grand du pays  
Là où la Vie devient une question de prix  
Esclave recherchée et rare, pour elle une vie protégée de harem  
Esclave de basse qualité, pour lui le travail sous la chaleur du Ciel  
 
La nacelle est ouverte, vite elle rabat son voile sur son visage  
Deux bras se saissisent d'elle, un visage marqué par l'age  
La voix lui dit : "avances et presses le pas"  
Elle marche en titubant vers la ville là bas  
 
La porte passée, l homme la prend par le bras  
Ses mains toujours liées, elle avance par petits pas  
Une porte noire s'ouvre devant eux  
Il la pousse dedans, l obscurité lui fait mal aux yeux  
 
"Restes là, attends et ne bouge pas", la voix tonne    
Elle acquiesse de la tête, une cloche au loin sonne  
Un autre homme s'avance vers elle, il est gros et halete  
Il lui ote son voile et lui fait lever la tête  
 
"Ton nom? Ton age? D'où viens tu?"  
Sa voix est rauque, l' autre homme s'est tu  
Elle tente de répondre, mais sa gorge est serrée  
Le gros homme se retourne vers l'autre à coté  
 
"Elle est muette ou idiote? Si c'est le cas je ne la présente pas!"  
"Soraya, 16 ans, du village d'Esmée" repond elle d'une petite voix  
Au premier mot, l'homme s'est retourné et lui ordonne  
"Ouvres la bouche et otes ton voile avant que je t'assome!"  
 
Soraya releve la tête et lentement fait tomber son voile à terre  
Elle ouvre la bouche en grand et pensant à sa mère  
Ses yeux se remplissent de larmes  
Esclave elle est devenue, et n'est plus une femme
 
"Bien elle a toutes ses dents et sa peau semble claire
Les cheveux sont sales mais beaux sans la poussière"
L'homme frappe dans ses mains et aussitôt accourent
Deux femmes dans la pièce et qui l'entourent
 
"Vous deux emmenez là et préparez là"  
Elle doit être prête pour la vente à la Casbah
Elle est brune, prenez dans le coffre un voile et une robe verte

Rembourrez la robe, je ne vends pas à perte!"
 
Les deux femmes l'emmenent par un étroit couloir  
Puis entrent avec elle dans un petit boudoir
Là elles otent ses liens sans un mot sans un bruit
Puis la poussent devant elles dans un petit réduit
Par Limitedelamour - Publié dans : roman erotique
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